Pharmacie de la Place - Flux RSS d'actualités santé Les dernières actualités de Pharmacie de la Place sur la santé, de la médecine et des pharmaciens, ainsi que les études sur les maladies. https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites Tue, 16 Apr 2024 13:05:10 +0200 <![CDATA[Le rappel du vaccin contre le tétanos : une protection indispensable]]> Le tétanos est une infection grave, causée par la toxine tétanique d'une bactérie naturellement présente dans le sol. Cette maladie peut entraîner des contractures musculaires, potentiellement mortelles si elles affectent les muscles respiratoires.

Le vaccin contre le tétanos est essentiel pour prévenir cette infection grave. Découvrez pourquoi il est important de maintenir votre vaccination à jour.

 

Le tétanos, une infection grave

En France, grâce à une couverture vaccinale étendue, on recense environ 20 cas de tétanos par an. Cependant, cette maladie infectieuse reste grave, avec une mortalité d'un cas sur trois. La vaccination contre le tétanos est devenue obligatoire en France en 1940, et depuis lors, elle a considérablement réduit l'incidence de cette maladie infectieuse.

Quels sont les symptômes du Tétanos ?

La contamination au tétanos se contracte au travers d’une plaie qui peut provenir d’une blessure, d’une coupure ou même d’une morsure animale. Elle survient généralement en cas de contact avec la terre. Bien que le tétanos ait pratiquement disparu en France, il a été décrit depuis l’antiquité comme un véritable fléau et l’une des plus grandes épidémies de l’histoire. 

Les symptômes du tétanos chez les personnes atteintes sont exclusivement cliniques, il n’existe de ce fait aucun examen qui puisse le confirmer. Ces symptômes apparaissent généralement quelques jours après l’infection entre quatre jours à trois semaines. Les premiers symptômes sont généralement des contractures musculaires assez importantes. 

Voici les symptômes principaux et les complications possibles : 

  • Des spasmes musculaires et contractures musculaires au niveau de la mâchoire empêchant l’ouverture de la bouche, du cou et du dos

  • Des contractions permanente des muscles du visage, appelé aussi “faciès sardonique” 

  • Des difficulté à avaler, entraînant des difficultés à boire 

  • Un spasme du larynx bloquant la respiration

  • Une transpiration excessive

  • De l’hypertension

Prévention du tétanos 

Il n'existe pas de traitement spécifique pour protéger contre le tétanos, mais la prévention par vaccination est extrêmement efficace, avec une protection à 100 %. Qu’en est-il de l'immunisation contre le tétanos ? Contrairement à certaines maladies, une première infection par la bactérie du tétanos ne confère pas d'immunité. Ainsi, les rappels du vaccin contre le tétanos sont essentiels pour maintenir une protection continue. Le rappel du vaccin contre le tétanos est recommandé tous les 20 ans après le dernier rappel à partir de 25 ans, puis tous les 10 ans. Le vaccin antitétanique pour cette maladie infectieuse est généralement administré dans le cadre du DTP (vaccin contre la Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) ou du DTPca (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche acellulaire, Poliomyélite pédiatrique).

Comment et où faire son rappel ?

Faites votre rappel en pharmacie !  Depuis le 9 août 2023 les pharmaciens peuvent désormais prescrire et vacciner les patients. Ils sont en mesure de vacciner les patients contre le tétanos directement en pharmacie, et cela sans ordonnance. 

Prendre rendez-vous

En cas de blessure chez une personne dont le plan de vaccination n'est pas à jour, une dose de vaccin antitétanique est administrée immédiatement, et les rappels sont précisés. Informez-vous à l'occasion de la semaine de la vaccination

La semaine européenne de la vaccination se déroule du 22 au 28 avril 2024, c'est l'occasion d'en parler et de vérifier si on est à jour de tous ses vaccins. Vous souhaitez plus d’informations sur la vaccination ? Consultez le calendrier des vaccinations 2024.

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/vaccins-obligatoires 

https://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/vaccins/vaccin-tetanos.html 

https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Tetanos

 

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/1871-le-rappel-du-vaccin-contre-le-tetanos-une-protection-indispensable
<![CDATA[Comprendre la polyarthrite rhumatoïde : Symptômes, diagnostic et gestion]]> La polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune, affecte entre 0.5% et 1% de la population adulte. Bien qu'elle puisse se manifester à tout âge, elle est le plus souvent diagnostiquée chez les individus âgés de 30 à 50 ans. Cette pathologie, caractérisée par des déformations articulaires et des destructions des tendons, touche davantage les femmes que les hommes, une disparité souvent attribuée aux variations du taux d’œstrogènes dans l'organisme.

Symptômes courants de la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde, une maladie inflammatoire auto-immune, se manifeste principalement par des douleurs et des gonflements articulaires. Ces symptômes, souvent ressentis aux mains, aux poignets et aux doigts, s'accompagnent d'une raideur, particulièrement prononcée le matin et la nuit. En plus des douleurs, les patients peuvent éprouver de la fatigue et une perte d'appétit, caractéristiques du premier stade de la maladie.

Au fil de l'évolution de la maladie, des phases de poussées et de rémissions se succèdent, touchant potentiellement toutes les articulations du corps, y compris les épaules, le cou, les pieds, les hanches, les genoux et les coudes. Dans les cas avancés, des complications telles que des lésions du cartilage,des destructions des tendons, des luxations et des dommages osseux peuvent survenir. Dans ces situations, la chirurgie orthopédique, impliquant parfois le remplacement des articulations par des prothèses, peut être envisagée. Par ailleurs, la polyarthrite rhumatoïde est souvent associée à d'autres affections, notamment le syndrome de Gougerot-Sjögren, le diabète et les accidents vasculaires.

En plus des symptômes articulaires, la polyarthrite rhumatoïde peut également affecter d'autres organes et systèmes du corps. Les manifestations extra-articulaires comprennent souvent des problèmes cutanés, tels que des nodules rhumatoïdes sous-cutanés, des ulcères buccaux et des éruptions cutanées. De plus, certains patients peuvent présenter des complications pulmonaires, cardiaques ou oculaires. Ces symptômes variés rendent le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde parfois complexe, nécessitant une évaluation approfondie par un médecin spécialisé en rhumatologie.

Diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde

Le diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde est essentiel pour une gestion efficace de la maladie et pour prévenir les dommages articulaires à long terme. Si vous ressentez des douleurs articulaires persistantes, des gonflements ou une raideur matinale, il est important de consulter un professionnel de la santé dès que possible.

Les articulations touchées peuvent être enflées, douloureuses, rouges et raides lors des poussées de la maladie. Sur la base de cet examen initial, des tests sanguins seront souvent prescrits pour rechercher des marqueurs inflammatoires et des anticorps spécifiques associés à la polyarthrite rhumatoïde.

En plus des tests sanguins, des radiographies articulaires peuvent également être réalisées pour évaluer l'étendue des dommages articulaires. Cependant, il est important de noter que les changements visibles sur les radiographies peuvent ne pas apparaître au début de la maladie. Dans certains cas, d'autres examens d'imagerie tels que l'IRM ou l'échographie peuvent être utilisés pour détecter les changements précoces dans les articulations.

Dans certains cas, une analyse du liquide articulaire prélevé par une ponction articulaire peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic. Ces tests aident à évaluer l'inflammation des articulations et aident à différencier la polyarthrite rhumatoïde d'autres affections. Un diagnostic précoce permettra d'instaurer un traitement approprié dès que possible, ce qui peut contribuer à ralentir la progression de la maladie et à améliorer la qualité de vie des patients.

Approches de gestion de la polyarthrite rhumatoïde

Au cours des deux dernières décennies, les approches de gestion de la polyarthrite rhumatoïde ont considérablement évolué, offrant aux patients une meilleure qualité de vie et la possibilité d'atteindre une rémission clinique. Un large éventail de traitements est désormais disponible, allant des médicaments anti-inflammatoires et immunosuppresseurs aux thérapies biologiques ciblées.

Les traitements pour la polyarthrite rhumatoïde visent généralement à réduire l'inflammation, à soulager la douleur, à prévenir les dommages articulaires et à améliorer la fonctionnalité des articulations. En plus des médicaments, la gestion de la polyarthrite rhumatoïde implique souvent des mesures d'autogestion, telles que l'exercice régulier, la thérapie physique et l'adaptation des activités quotidiennes pour minimiser les tensions sur les articulations affectées. Les patients peuvent également bénéficier de techniques de gestion du stress, de techniques de relaxation et d'un soutien psychologique pour faire face aux défis physiques et émotionnels associés à la maladie.

Il est également important de noter que la polyarthrite rhumatoïde peut évoluer par poussées et rémissions, ce qui signifie que les symptômes peuvent varier en intensité au fil du temps.

Un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée peuvent aider à limiter les dommages articulaires, à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cette maladie chronique.
 

Sources :  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/polyarthrite-rhumatoide/symptomes-diagnostic-evolution 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/polyarthrite-rhumatoide/comprendre-polyarthrite-rhumatoide

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/2174-comprendre-la-polyarthrite-rhumatoide-symptomes-diagnostic-et-gestion
<![CDATA[Diagnostic de la maladie cœliaque : confirmer une intolérance au gluten]]> La maladie coeliaque, également connue sous le nom d'intolérance au gluten, est un trouble médical qui reste souvent méconnu et sous-diagnostiqué. Pourtant, elle affecte un nombre significatif de personnes à travers le monde, y compris en France, où environ 2% de la population, soit environ 700 000 individus. 

Cette maladie auto-immune peut se manifester par une gamme variée de symptômes, tant intestinaux que non-intestinaux, et elle est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Les symptômes intestinaux sont les plus courants, mais il est également possible de présenter des symptômes non-digestifs.

Comprendre la maladie coeliaque : définition et mécanismes de l'intolérance au Gluten

La maladie cœliaque est une affection auto-immune multisystémique déclenchée par l’ingestion de gluten, une protéine présente dans des céréales telles que le blé, le seigle et l’orge, chez les individus génétiquement prédisposés. Cette condition provoque une inflammation chronique de l'intestin, résultant de réactions immunitaires exagérées déclenchées par la consommation de gluten.

L’ingestion de gluten chez les personnes intolérantes entraîne une réaction immunitaire qui endommage la paroi interne de l’intestin, conduisant à des lésions et à une altération de la fonction digestive. Cela peut entraîner une mauvaise absorption des nutriments, des minéraux et des vitamines essentielles à partir des aliments consommés, ce qui peut entraîner des carences nutritionnelles et des problèmes de santé plus graves. Contrairement à une allergie alimentaire, les symptômes de la maladie coeliaque n'apparaissent pas immédiatement après l'ingestion de gluten. Ils peuvent se développer progressivement au fil du temps. Les symptômes de la maladie coeliaque varient d'une personne à l'autre et peuvent être intestinaux ou extra-intestinaux.

  • Chez les nourrissons, les symptômes peuvent inclure des diarrhées persistantes, un manque d'appétit et une perturbation de la croissance. 

  • Chez les enfants, les symptômes digestifs tels que les vomissements, la diarrhée, les ballonnements et le manque d'appétit sont fréquents. 

  • Chez les adultes, les manifestations digestives sont similaires mais peuvent être associées à une perte de poids significative.

Il est important de noter que de nombreuses personnes atteintes de la maladie coeliaque peuvent rester asymptomatiques pendant de nombreuses années, voire toute leur vie, ce qui rend le diagnostic de la maladie souvent difficile. Cependant, si la maladie n'est pas diagnostiquée et traitée, elle peut avoir des répercussions graves sur la santé globale de l'individu.

Processus de diagnostic de la maladie coeliaque : étapes et tests

Identifier une intolérance au gluten nécessite un processus diagnostic précis. Voici les étapes et les tests généralement utilisés pour confirmer la maladie coeliaque :

  • Consultation médicale : Si vous présentez des symptômes pouvant indiquer une intolérance au gluten, il est essentiel de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra évaluer vos antécédents médicaux, vos symptômes actuels et les éventuels facteurs de risque, tels que des antécédents familiaux de maladie coeliaque.

  • Orientation vers un spécialiste : En cas de suspicion d'intolérance au gluten, votre médecin peut vous orienter vers un gastro-entérologue pour des examens complémentaires et un diagnostic précis.

  • Analyses sanguines : Le premier test sanguin effectué est généralement une recherche d'anticorps spécifiques, tels que les anticorps IgA transglutaminase tissulaire et les anticorps anti-endomysium. Ces anticorps sont souvent présents chez les personnes atteintes de maladie coeliaque.

  • Tests génétiques : Des tests génétiques peuvent être réalisés pour détecter la prédisposition génétique à la maladie coeliaque en examinant les gènes associés à la condition.

  • Biopsie de l'intestin grêle : Pour confirmer le diagnostic de maladie coeliaque, une biopsie de l'intestin grêle est souvent nécessaire. Cette procédure est réalisée par endoscopie et consiste à prélever de petits échantillons de tissus de la paroi interne de l'intestin grêle. Il est important que les patients continuent de consommer du gluten dans leur alimentation habituelle avant la biopsie afin d'obtenir des résultats précis.

Une fois le diagnostic confirmé, le traitement principal de la maladie coeliaque consiste en l'adoption d'un régime sans gluten strict à vie. Ce régime permet généralement de soulager les symptômes et de restaurer la santé intestinale. Il est important de suivre les recommandations diététiques de manière rigoureuse pour éviter les complications à long terme associées à la maladie coeliaque.

Gestion et prise en charge de la maladie coeliaque : stratégies alimentaires et suivi médical

Après avoir reçu un diagnostic de maladie coeliaque, une gestion adéquate de la condition est essentielle pour assurer le bien-être et la santé à long terme. Voici les principaux aspects de la prise en charge de la maladie coeliaque :

  • Examens complémentaires : Suite au diagnostic, des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour évaluer l'état de santé global du patient. Cela peut inclure des analyses de sang pour détecter d'éventuelles carences en fer et en vitamines, ainsi qu'une évaluation de la densité osseuse pour dépister l'ostéoporose, une complication fréquente de la maladie coeliaque.

  • Régime alimentaire sans gluten : La pierre angulaire du traitement de la maladie coeliaque est un régime alimentaire strict sans gluten. Cela implique d'éliminer tous les aliments contenant du blé, du seigle, de l'orge et leurs dérivés de l'alimentation quotidienne. Il est recommandé de consulter un diététicien spécialisé dans les régimes sans gluten pour élaborer un plan alimentaire équilibré et adapté aux besoins individuels du patient.

En cas de doute ou de symptômes persistants, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour un examen approfondi et des conseils adaptés.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/intolerance-gluten-maladie-coeliaque/symptomes-diagnostic-evolution-intolerance-gluten

https://www.synlab.fr/votre-sante/bilans-de-prevention-sans-ordonnance/maladie-coeliaque-intolerance-au-gluten/

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/2169-diagnostic-de-la-maladie-coeliaque-confirmer-une-intolerance-au-gluten
<![CDATA[Reconnaître et soulager votre allergie au pollen]]> Plus de 25% de la population française est concernée par les allergies au pollen, un chiffre qui risque d’augmenter dans les années à venir en raison de la concentration croissante de pollen dans l’air. Comment reconnaître ces allergies respiratoires qui se manifestent seulement à certaines périodes de l’année ? 

Qu’est-ce qu’une allergie au pollen ? 

Pour certaines personnes, le printemps est synonyme de symptômes désagréables tels que les éternuements, les démangeaisons et les yeux rouges. Ces symptômes sont souvent le signe d'une allergie au pollen, communément appelée rhume des foins. Cette réaction allergique survient lorsque le système immunitaire réagit de manière excessive au pollen provenant des graminées ou des arbres, déclenchant ainsi une série de symptômes inconfortables.

Reconnaître une allergie au pollen 

Les allergies au pollen sont courantes pendant les saisons de floraison, surtout au printemps lorsque les arbres, les graminées et les herbacés libèrent leur pollen dans l'air. Ce pollen est souvent invisible à l'œil nu, mais il entre en contact avec les yeux et pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires, déclenchant ainsi des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

Comme toutes les allergies, les allergies au pollen se manifestent par un ensemble de symptômes reconnaissables qui apparaissent suite à une exposition. Ils surviennent généralement pendant les périodes de beau temps, du printemps à l'automne, avec des pics saisonniers correspondant à la pollinisation des différents types de plantes : les arbres (de février à mai), les graminées (de mai à juillet), les herbacés et l'ambroisie (de juillet à octobre).

Les symptômes les plus fréquents incluent des yeux piquants ou larmoyants, un nez qui coule ou est obstrué, une gorge irritée, des éternuements, des maux de tête, une sinusite, voire de l'asthme dans les cas les plus sévères. Ces allergies peuvent affecter la qualité du sommeil et le bien-être général. Il est important de noter que la gravité des symptômes varie d'une personne à l'autre, et une personne allergique au pollen le sera chaque année à la même période, bien que l'intensité et la durée des symptômes puissent varier.

Pour suivre l'évolution du pollen en temps réel et planifier en conséquence, il est possible de consulter la carte du pollen. En cas de suspicion d'allergie au pollen, il est recommandé de consulter un médecin traitant. Celui-ci peut prescrire des tests sanguins ou des tests cutanés pour identifier les allergènes spécifiques et recommander un traitement adapté pour soulager les symptômes allergiques. En cas de symptômes graves ou persistants, une consultation avec un allergologue peut être nécessaire pour un diagnostic approfondi et une gestion optimale de l'allergie au pollen.

Comment soigner les allergies au pollen ? 

Savez-vous que l'allergie au pollen est l'une des allergies les plus courantes en France ? En effet, selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), près d'un quart de la population française est concerné par ce problème allergique. Si pour certains, les symptômes peuvent être bénins, pour d'autres, ils peuvent être plus intenses voire handicapants.

Quelques conseils pour limiter l’exposition au pollen 

Lorsque l'allergie au pollen se manifeste, il est crucial de prendre des mesures pour limiter son exposition et atténuer les symptômes. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à gérer votre allergie au pollen au quotidien. 

La première chose à faire est d’identifier les plantes allergènes : Toutes les plantes à graines produisent du pollen, mais certaines sont plus allergisantes que d'autres. Le bouleau, le platane, le noisetier et le châtaignier sont parmi les arbres les plus à risque. Consultez un allergologue pour déterminer les allergènes spécifiques auxquels vous êtes sensible.

Une fois que vous avez identifié votre allergie au pollen, optez pour des traitements adaptés :

  • Désensibilisation : Ce traitement consiste à exposer progressivement votre organisme à de faibles doses d'allergènes sur le long terme, ce qui peut réduire les symptômes allergiques.

  • Médicaments antihistaminiques : Les antihistaminiques peuvent aider à réduire les réactions allergiques en bloquant l'histamine, une substance libérée en réponse à l'allergène. Des options en vente libre ou sur ordonnance sont disponibles, notamment des sprays nasaux, des solutions de lavage oculaire et des comprimés antihistaminiques.

  • Traitements naturels : Certaines personnes trouvent un soulagement avec des remèdes naturels tels que les huiles essentielles d'eucalyptus ou de menthe poivrée pour dégager les voies nasales, le miel pour apaiser la gorge et l'ortie qui agit comme un antihistaminique naturel.

Enfin, n’oubliez pas d’adopter des gestes préventifs. En voici quelques uns que vous pouvez appliquer quotidiennement pour réduire votre allergie au pollen :

  • Se laver les cheveux et le visage régulièrement pour éliminer le pollen.

  • Porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des particules de pollen.

  • Aérer le logement pendant au moins 10 minutes par jour, de préférence tôt le matin ou tard le soir.

  • Éviter les activités extérieures les jours de forte concentration de pollen.

  • Sécher le linge à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur pour éviter qu'il ne se charge en pollen.

  • Éviter les facteurs irritants supplémentaires tels que la fumée de tabac, les produits d'entretien agressifs et les odeurs fortes.

 

En cas de symptômes persistants ou de besoin de conseils supplémentaires, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou votre pharmacien. Ils pourront vous recommander les meilleures mesures à prendre et vous proposer un traitement adapté à votre situation.

 

Sources : 

https://www.pollens.fr/ 

https://pasteur-lille.fr/2022/04/27/allergies-pollen-traitement/ 

https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/air-exterieur/pollens-et-allergies/article/effets-des-pollens-sur-la-sante 

https://www.pollens.fr/le-reseau/allergie

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/2152-reconnaitre-et-soulager-votre-allergie-au-pollen
<![CDATA[Mars Bleu : Cancer du côlon - symptômes, dépistage et prévention]]> Le mois de mars est synonyme de sensibilisation au cancer colorectal à travers le mouvement Mars Bleu. Ce mois dédié au cancer du côlon vise à informer et sensibiliser le public sur cette maladie, qui représente l’un des principaux défis de santé publique

Le cancer colorectal est également connu sous le nom de cancer du côlon ou du rectum, est le troisième cancer le plus fréquent, après le cancer du sein et du poumon. Chaque année, il touche près de 47 000 personnes en France, soit plus de 130 cas diagnostiqués chaque jour. 

Quels sont les symptômes du cancer du côlon ?

Reconnaître les symptômes courants du cancer du côlon est essentiel pour un dépistage précoce et un traitement efficace. Ce type de cancer se développe silencieusement pendant de nombreuses années, et les symptômes ne se manifestent souvent qu’à un stade avancé. 

L’importance de la détection précoce 

L'importance de la détection réside dans le fait que le cancer colorectal peut être guéri s'il est détecté à un stade précoce. Le dépistage permet d'éviter plus de 6 000 décès par an en France. Il est particulièrement crucial pour les personnes âgées de 50 à 74 ans, et il est recommandé d’en réaliser un tous les deux ans. Les chances de guérison sont significativement plus élevées lorsqu'un cancer colorectal est détecté et traité tôt. En effet, cela peut aider à identifier les anomalies avant qu'elles ne se transforment en cancers invasifs.

Certains facteurs augmentent le risque de développer un cancer colorectal, notamment l'âge. En effet, 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués chez des personnes âgées de plus de 50 ans. Les antécédents personnels ou familiaux de cancer colorectal peuvent également augmenter le risque, avec un risque estimé multiplié par trois en présence d'antécédents familiaux. La prédisposition génétique, ainsi que certaines habitudes de vie telles que le tabagisme, la consommation excessive d'alcool et une alimentation déséquilibrée, peuvent également contribuer à accroître le risque de cancer colorectal.

Le dépistage du cancer du côlon 

Le cancer colorectal est l'un des cancers les plus courants et les plus redoutables, mais il est également l'un des plus guérissables. C'est là tout l'intérêt de la campagne Mars Bleu, qui vise à sensibiliser la population à l'importance du dépistage précoce de cette maladie.

Les méthodes de dépistage

Le dépistage du cancer du côlon est simple, rapide et surtout indolore. Le cancer colorectal se développe généralement à partir d'un polype sur la paroi interne du côlon ou du rectum. Dans la plupart des cas, le cancer colorectal peut être évité, et environ 80% des cas proviennent de polypes qui étaient initialement bénins.

Il existe plusieurs méthodes disponibles pour détecter le cancer du côlon à un stade précoce. Parmi celles-ci, le test de dépistage fécal est l'un des plus couramment utilisés. Ce test consiste à prélever un échantillon de selles, qui est ensuite envoyé à un laboratoire pour analyse. Si du sang est détecté dans les selles, cela peut indiquer la présence d'une anomalie qui nécessite une évaluation supplémentaire.

Pour effectuer le dépistage, il vous suffit de suivre quelques étapes simples. Après réception de l'invitation du centre régional de coordination des dépistages du cancer, vous pouvez vous rendre chez votre pharmacien ou votre médecin traitant pour obtenir le kit de dépistage. Vous pouvez également commander directement le test sur le site dédié : https://monkit.depistage-colorectal.fr/. Une fois le kit reçu, il vous suffit de prélever un échantillon de selles à l'aide du matériel fourni et de renvoyer le test. Vous recevrez ensuite les résultats environ 15 jours plus tard.

La prévention du cancer colorectal 

Contrairement à une croyance répandue, le cancer du côlon ne touche pas uniquement les hommes. En réalité, il affecte autant les hommes que les femmes. Souvent, il émerge à partir d'une tumeur bénigne qui se développe sans symptômes apparents jusqu'à devenir maligne.

Les facteurs à risque et les mesures de prévention 

Pour réduire le risque de développer un cancer du côlon, il est essentiel d'adopter des mesures préventives simples. Adopter une alimentation saine, riche en fibres et pauvre en graisses saturées, ainsi que la pratique régulière d'une activité physique sont des actions recommandées pour diminuer les risques. 

Plusieurs facteurs de risque sont associés au cancer du côlon, notamment le régime alimentaire, le mode de vie et les antécédents familiaux. Le surpoids, une alimentation riche en graisses, une consommation excessive de viande rouge, le tabagisme, la sédentarité et la consommation excessive d'alcool sont autant de facteurs qui peuvent augmenter le risque de développer cette maladie. Il est important de souligner que des changements de mode de vie simples peuvent avoir un impact significatif sur la prévention du cancer colorectal

Les pharmacies jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation et l'éducation des individus sur les mesures préventives à adopter. Ils peuvent vous fournir des conseils personnalisés sur l'alimentation, l'exercice physique et d'autres comportements sains pour réduire les risques de cancer du côlon. En cas de symptômes tels que la présence de sang dans les selles, une perte de poids inexpliquée, des douleurs abdominales persistantes ou des changements dans les habitudes intestinales, il est crucial de consulter un professionnel de la santé. 
 

Sources :

https://www.gustaveroussy.fr/fr/mars-bleu-depistage-et-prevention-du-cancer-colorectal-peuvent-sauver-des-vies 

https://www.centreleonberard.fr/mars-bleu-mois-dedie-prevention-depistage-cancer-colorectal 

https://www.ligue-cancer.net/mars-bleu 

https://www.hauts-de-france.ars.sante.fr/mars-bleu-prevenir-le-cancer-colorectal  

https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/actualite/mars-bleu-faites-vous-depister-contre-le-cancer-colorectal 

https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/mars-bleu-le-mois-de-prevention-du-cancer-colorectal

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/2144-mars-bleu-cancer-du-colon-symptomes-depistage-et-prevention
<![CDATA[L'importance du vaccin contre le papillomavirus]]> Le papillomavirus, communément appelé HPV (pour Human Papillomavirus), est un virus sexuellement transmissible qui peut entraîner de nombreux cancers dont des cancers du col de l'utérus chez les femmes et de la bouche chez les hommes. Il provoque également de nombreuses verrues génitales. Il existe plus de 200 types de virus, parmi lesquels environ 12 sont considérés comme à haut risque, pouvant provoquer des cancers

Dans la plupart des cas, les infections à HPV sont asymptomatiques et disparaissent spontanément au bout de quelques mois. Cependant, dans certains cas, ces infections persistent et peuvent évoluer vers des lésions précancéreuses, puis vers des cancers. Il est crucial de noter que le papillomavirus ne touche pas seulement les femmes. Les hommes peuvent également être infectés par le HPV et être exposés à des risques de complications.

Pourquoi se faire vacciner contre les infections à papillomavirus ?

Les infections à papillomavirus sont principalement transmises par contact sexuel. Les personnes sexuellement actives, qu'elles soient hommes ou femmes, sont donc exposées au risque d'infection. Les symptômes peuvent varier, allant des verrues génitales aux lésions buccales, et dans les cas les plus graves, aux cancers associés au HPV.

L'importance de la vaccination dans la prévention des infections à papillomavirus

Le papillomavirus humain (HPV) est le principal facteur de risque de cancer du col de l’utérus mais aussi de cancer de la sphère ORL, de l’anus, de la vulve, du vagin et du pénis. Le vaccin contre le papillomavirus offre une protection significative contre les infections à HPV. Chez les femmes, il peut prévenir jusqu'à 70 à 90% des cancers du col de l'utérus.

Le vaccin contre le papillomavirus est essentiel pour prévenir les infections et les complications graves qui en découlent. Il est recommandé aux jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, avec la possibilité de le faire jusqu'à l'âge de 19 ans, ainsi qu'aux jeunes garçons du même âge. Le vaccin est plus efficace chez les personnes qui n'ont pas encore été exposées au HPV. De plus, il est recommandé pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu'à l'âge de 26 ans, afin de prévenir les lésions précancéreuses anales et les cancers anaux.

 

 

Comment se faire vacciner contre le papillomavirus ?

Le papillomavirus est un virus très contagieux, en effet, il est estimé que près de 70 à 80% des hommes et des femmes seront infectés par le papillomavirus au moins une fois dans leur vie. Il se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration, et cela, tout au long de sa vie.

Qui vaccine contre le papillomavirus ? 

Le vaccin contre le papillomavirus est disponible dans plusieurs endroits, notamment chez votre médecin, sage-femme, infirmier, au centre gratuit d’information de dépistage et diagnostic, au centre de planification familial, et également en pharmacie. Les pharmacies sont également habilitées à administrer ce vaccin, offrant ainsi un accès plus large à la vaccination.

Il existe différents types de vaccins contre le papillomavirus, notamment un vaccin bivalent (qui protège des virus types 16 et 18) et un vaccin nonavalent (qui protège des virus 31, 33, 45, 58, 58). Le schéma vaccinal recommandé varie en fonction de l'âge et du statut vaccinal de la personne, et peut comprendre deux ou trois doses administrées sur une période de plusieurs mois.


En conclusion, se faire vacciner contre le papillomavirus est un moyen efficace de prévenir les infections et les complications graves qui en découlent. Outre le vaccin, il est également important de pratiquer des comportements sexuels sûrs et de maintenir des consultations médicales régulières pour le dépistage et le suivi. N'hésitez pas à parler à votre médecin traitant ou à votre pharmacien pour plus d'informations sur la vaccination contre le papillomavirus et sur d'autres moyens de prévention disponibles.

 

Sources : 

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16438#:~:text=Quels%20vaccins%20contre%20le%20papillomavirus,58)

https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Infections-a-Papillomavirus-humains-HPV

https://www.ameli.fr/assure/actualites/pourquoi-et-comment-faire-vacciner-son-enfant-contre-le-papillomavirus-humain-hpv 

https://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/vaccins/vaccin-papillomavirus.html 

https://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Reduire-les-risques-de-cancer/Vaccination-contre-les-cancers-HPV 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/vaccins-recommandes

 

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/2143-limportance-du-vaccin-contre-le-papillomavirus
<![CDATA[Mois du bébé : nos conseils pour choisir votre lait infantile]]> Le choix du lait infantile est une étape cruciale pour tout parent, entouré de nombreuses questions. Que vous optiez pour l'allaitement maternel ou que vous cherchiez une alternative, il est primordial de comprendre les divers types de laits infantiles disponibles sur le marché afin de sélectionner celui qui répond le mieux aux besoins de votre bébé.

Choisir son lait infantile selon l’âge de son bébé 

L'alimentation de votre bébé est cruciale pour son développement. De la naissance jusqu'à l'âge de 4 mois, l'alimentation exclusive au lait constitue la norme. Si vous envisagez de ne pas allaiter ou si vous recherchez une alternative au lait maternel, optez pour un lait infantile adapté à l'âge de votre bébé

Le lait 1er âge (jusqu’à 4 à 6 mois)

Le lait 1er âge, adapté aux nourrissons jusqu’à l'âge de 4 à 6 mois, constitue une source essentielle de nutrition pour les bébés. Disponible sous forme de poudre à diluer dans l'eau ou sous forme liquide, ce lait est spécialement conçu pour répondre aux besoins nutritionnels des nourrissons, en se rapprochant au maximum du lait maternel. Riche en protéines, en sels minéraux et en vitamines, il assure une alimentation équilibrée et favorise la croissance et le développement sains de votre bébé au cours de ses premiers mois de vie.

Le lait 2e âge (de 6 à 12 mois) 

À partir de l'âge de 6 à 12 mois, lorsque la diversification alimentaire commence à être introduite, il est temps de passer au lait 2e âge, également connu sous le nom de « lait de suite ». Conçu spécifiquement pour répondre aux besoins nutritionnels changeants de votre bébé, le lait 2e âge est moins riche en protéines que le lait 1er âge, mais il est enrichi en fer, en vitamines, en calcium, en phosphore et en acides gras essentiels.

Le lait 3e âge ou de croissance (de 12 mois à 3 ans)  

À partir de l'âge de 12 mois jusqu'à environ 3 ans, votre bébé peut passer au lait 3e âge, également connu sous le nom de « lait de croissance ». Le lait 3e âge est recommandé lorsque l'alimentation de votre bébé est complètement diversifiée, ce qui est généralement le cas vers l'âge de 12 mois. En plus de fournir une source de calcium et de protéines essentielles, le lait 3e âge est enrichi en oligo-éléments, en fer, en vitamines et en acides gras essentiels pour soutenir la croissance et le développement de votre enfant.

Privilégiez des laits infantiles adaptés aux besoins spécifiques de votre enfant 

Le choix du lait infantile pour votre bébé est une étape cruciale dans son développement et son bien-être. Il est essentiel de sélectionner un lait qui répond aux besoins spécifiques de votre enfant, en fonction de son âge, de ses préférences alimentaires et de toute condition médicale particulière. 

Laits spécifiques pour les désagréments ponctuels ou réguliers 

Lorsque votre bébé rencontre des désagréments tels que des reflux ou des allergies alimentaires, il existe des laits spécifiquement formulés pour répondre à ses besoins : les laits anti-régurgitations, les laits hypoallergéniques, les préparations APLV (allergie aux protéines de lait de vache) à base d'hydrolysats poussés de protéines de lait de vache ou de riz.

Pour bien choisir le lait spécifique le plus adapté à votre bébé, demandez conseil à votre pédiatre, votre pharmacien ou tout professionnel de santé qui pourra vous recommander la préparation la plus adaptée aux besoins de votre enfant.

Où acheter le lait infantile ?

Vous pouvez vous procurer du lait infantile dans différentes enseignes, en fonction de vos besoins et des recommandations de votre pédiatre. Les laits infantiles classiques sont disponibles en grande ou moyenne surface, tandis que les laits spécifiques et thérapeutiques sont généralement vendus en pharmacie. Pour faciliter vos achats, certaines pharmacies proposent un service de commande simplifié grâce à des étiquettes flash'commande, vous permettant de renouveler vos commandes en toute simplicité. N'oubliez pas que le lait infantile est un aliment essentiel pour votre enfant, et il est donc important de vous assurer d'avoir toujours une réserve à disposition.

 

 Sources : 

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/1763-mois-du-bebe-nos-conseils-pour-choisir-votre-lait-infantile
<![CDATA[Le Ségur du numérique : comprendre le fonctionnement de Mon Espace Santé]]> Depuis son lancement en 2022 par le ministère de la Santé et de la Prévention, en collaboration avec la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie, le carnet de santé numérique, également connu sous le nom de Mon Espace Santé, a révolutionné la manière dont nous gérons notre santé au quotidien. Avec plus de 15% de la population désormais équipée de ce précieux outil, il est devenu un pilier essentiel de la santé connectée, avec plus de 300 000 personnes se connectant à leur espace de santé en ligne chaque semaine.

Découvrez pourquoi le carnet de santé numérique est devenu un incontournable pour la gestion de votre santé au quotidien. Explorez les nombreux avantages qu'offre Mon Espace Santé et comment il peut simplifier votre suivi médical et améliorer votre prise en charge médicale.

Qu’est-ce que Mon Espace Santé ? 

Le carnet de santé numérique, également connu sous le nom de Mon Espace Santé, est une plateforme en ligne qui réinvente la manière dont nous gérons nos informations médicales. Conçu pour offrir un accès rapide et sécurisé à vos données de santé, le carnet de santé numérique rassemble toutes vos informations médicales au même endroit, facilitant ainsi le suivi de votre santé par vos professionnels de santé.

Que trouve-t-on dans Mon Espace Santé ?

Mon Espace Santé a pour objectif de regrouper toutes vos informations et vos documents médicaux au même endroit. Ce service numérique, développé dans le cadre du Ségur du numérique de la santé, regroupe plusieurs services déjà existants ainsi que des nouveaux, offrant ainsi une plateforme centralisée pour accéder à vos données de santé.

Vous retrouverez ainsi : 

  • Dossier Médical Partagé (DMP) : Lancé en 2015, le DMP correspond à votre carnet de santé numérique, vous permettant de consulter et de partager vos informations médicales avec les professionnels de santé.

  • Messagerie Sécurisée de Santé (MS Santé) : Une messagerie sécurisée entre les professionnels de santé et leurs patients, permettant d'échanger des messages et des documents en toute confidentialité.

  • Espace de stockage de documents de santé : Un espace où vous pouvez déposer vos documents de santé, aussi bien pour les patients que pour les professionnels de santé.

  • Espace personnalisable : Personnalisez votre espace avec vos contacts d'urgence, vos dernières volontés et vos pièces administratives.

  • Catalogue de services numériques dédiés à la santé : Accédez à une multitude de services numériques pour faciliter votre suivi médical, comme votre espace Ameli Santé.

Le carnet de santé numérique est également doté de fonctionnalités avancées dans le cadre du Ségur du numérique de la santé, telles que les ordonnances dématérialisées, votre numéro d'identité Nationale de Santé, et l'application Carte Vitale.

Avantages et fonctionnalités de Mon Espace Santé 

Avec ses fonctionnalités avancées et ses nombreux avantages, le carnet de santé numérique est un outil indispensable pour simplifier le suivi médical et améliorer la prise en charge médicale des utilisateurs.

Comment créer votre compte sur Mon Espace Santé ?

La création d'un compte sur Mon Espace Santé marque le début d'un accès simplifié à vos données médicales et à une gamme de services de santé en ligne. En quelques étapes simples, vous pouvez vous inscrire sur cette plateforme numérique sécurisée et bénéficier de ses nombreux avantages.

Sur monespacesante.fr, vous pouvez créer votre compte en fournissant simplement votre numéro de sécurité sociale et le numéro de série de votre Carte Vitale. Une fois cette étape franchie, un code d'activation vous sera envoyé à votre adresse e-mail, vous permettant d'accéder à votre espace personnel. À partir de là, vous pourrez remplir vos informations médicales, accéder à votre dossier médical partagé et profiter des services disponibles sur votre carnet de santé numérique.

La sécurité et la confidentialité de vos données sont des priorités absolues pour Mon Espace Santé. Conforme au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), la plateforme héberge l’ensemble de vos informations en France dans un environnement sécurisé. De plus, la protection des données est assurée par l'Assurance Maladie, garantissant ainsi la confidentialité de vos informations médicales.

Retrouvez également l’application mobile du carnet de santé numérique sur l'App Store et Google Play, vous permettant ainsi d'accéder à vos données médicales et de profiter des fonctionnalités de la plateforme où que vous soyez, à tout moment.


Si vous avez besoin de plus d'informations ou d'assistance concernant Mon Espace Santé, ou si vous souhaitez rester informé des dernières évolutions du Ségur du numérique n'hésitez pas à vous rendre dans votre pharmacie pour obtenir des conseils et des orientations supplémentaires de professionnels de la santé.

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/2026-le-segur-du-numerique-comprendre-le-fonctionnement-de-mon-espace-sante
<![CDATA[Chute de cheveux héréditaire homme : comprendre, prévenir, traiter]]> Quand il s'agit de calvitie, la question de l'hérédité n’est jamais bien loin. Cette condition peut souvent être perçue comme inévitable et de ce fait, comme une source de préoccupations esthétiques et psychologiques. Aujourd’hui, nous nous plongeons dans l’univers de la chute de cheveux héréditaire chez les hommes, en explorant ses origines, ses symptômes, et les solutions disponibles pour atténuer son impact.

Qu’est-ce que la calvitie héréditaire ? 

En moyenne, nous perdons entre 50 à 100 cheveux par jour. Chaque cheveux suit un cycle de vie naturel de 2 à 7 ans en trois étapes : une phase de croissance, une phase de repos et une phase de décrochage. Tout comme les cellules de la peau, les cheveux se renouvellent naturellement. Dans certains cas, la chute de cheveux s'accélère et c’est à ce moment-là que des zones clairsemées apparaissent.

Généralement, la calvitie est due à un déséquilibre de taux d’hormones mâles appelés aussi androgènes dans le sang. Ainsi, la calvitie androgénétique est reconnue dans plus de 80% des cas comme héréditaire. En moyenne, un tiers des hommes en sont atteints avant l’âge de 40 ans. 

Bien qu’elle soit héréditaire, certains facteurs peuvent aggraver ou favoriser la perte de cheveux tels que : 

  • Une mauvaise alimentation. Les personnes ayant une alimentation pauvre ou peu variée risque de provoquer des carences qui peuvent être à l’origine de la perte de cheveux.  

  • Les produits capillaires agressifs. Certains shampoings, teintures, ou encore défrisages peuvent abîmer les cheveux, et parfois de manière permanente. Il en est de même pour le coiffage excessif. La traction exercée sur les follicules pileux  peut entraîner un affaiblissement voire une chute prématurée des cheveux.

  • Le stress, la fatigue, les chocs émotionnels. Qu’ils soient chroniques ou non, ils peuvent entraîner une chaîne de réaction de l’organisme dont une perte de cheveux, ayant un impact au niveau cellulaire et sur les follicules pileux

  • Les médicaments et les traitements. Certains traitements peuvent avoir comme effet secondaire la chute de cheveux.

Comment savoir si la perte de cheveux est génétique ? 

La calvitie n’est pas toujours bien vécue par les hommes. Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce n’est pas qu'un problème esthétique. Une récente étude à décelé un lien entre la calvitie et un risque accrue de développement de pathologies telles que : les maladies cardiovasculaires ou le cancer de la prostate

Dans le cas de l’alopécie androgénétique chez les hommes, la perte de cheveux se développe progressivement. Elle commence par apparaître au niveau des tempes, puis elle s’étend ensuite sur le devant du crâne, une fois que le sommet est atteint, elle s’étend progressivement. Chez la femme, la chute de cheveux est diffuse, elle est de ce fait plus discrète. 

Des études approfondies ont mis en lumière l'implication de certains gènes dans la prédisposition à la calvitie héréditaire chez les hommes. Plus précisément, les gènes associés à la sensibilité aux hormones androgènes, telles que la dihydrotestostérone (DHT), jouent un rôle crucial. Ces hormones ont été identifiées comme des acteurs majeurs dans la miniaturisation des follicules pileux, conduisant à la perte de cheveux.

Les recherches ont également montré que la génétique influence la durée du cycle de vie des cheveux, dictant ainsi la période pendant laquelle les cheveux restent en phase de croissance active avant de passer à la phase de repos. Les variations génétiques dans ces processus peuvent contribuer à la prédisposition individuelle à la calvitie héréditaire

Chute de cheveux héréditaire homme : quelles sont les solutions ?

L’alopécie androgénétique touche en moyenne 80% des hommes au cours de leur vie. Face à cette chute de cheveux progressive, il existe des solutions. La première à laquelle nous pensons est l’application de sérums. Les sérums capillaires enrichis en ingrédients actifs, tels que les peptides et les vitamines, sont conçus pour renforcer les follicules capillaires et améliorer la densité des cheveux. Ces produits peuvent être un complément efficace aux traitements médicamenteux, offrant une approche pour nourrir le cuir chevelu. Plusieurs médicaments ont démontré leur efficacité dans le traitement de la calvitie héréditaire

Pour ceux en quête d'une solution plus permanente, les microgreffes capillaires se présentent comme une option définitive. Cette procédure chirurgicale consiste à prélever des follicules pileux sains d'une zone donneuse pour les transplanter dans les zones affectées. Les microgreffes offrent des résultats naturels et durables, redonnant ainsi densité et esthétique à la chevelure.

Nous vous conseillons vivement de consulter des professionnels de la santé capillaire pour explorer ces différentes solutions et déterminer celle qui répond le mieux à vos besoins spécifiques. Chaque option présente ses avantages, et la combinaison de plusieurs approches est souvent préconisée par des experts afin de maximiser les résultats dans la lutte contre la calvitie héréditaire chez les hommes.

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<![CDATA[Eczéma : 10 conseils pour mieux vivre avec cette maladie]]> L’eczéma est une maladie de la peau qui touche aussi bien les adultes que les nourrissons. Elle est caractérisée par une sécheresse cutanée importante et des démangeaisons sur des parties définies du corps ou sur l’ensemble de celui-ci. Comment composer avec cette affection cutanée au quotidien ? Quelles sont les solutions pour apaiser l’inflammation persistante ? 

Qu’est-ce que l’eczéma ? 

L'eczéma est une affection dermatologique qui donne lieu à des inflammations et des irritations cutanées souvent importantes. Le type le plus courant d'eczéma est la dermatite atopique qui touche les enfants, dès la naissance, et les adultes. 

Dans les pays industrialisés, l'eczéma touche près de 10 % à 20 % des nourrissons et environ 3 % des adultes. Si la plupart des enfants en guérissent autour de 10 ans, d’autres personnes sont contraintes de vivre avec cette maladie à vie.

Quelles sont les solutions pour gérer l’eczéma au quotidien ?

La gestion quotidienne de l'eczéma requiert une approche attentive et adaptative pour atténuer les symptômes, améliorer la qualité de vie et minimiser les poussées. Explorez avec nous un éventail de solutions pratiques, du choix des produits de soins à l'intégration de techniques de bien-être, afin de mieux accompagner ceux qui vivent avec cette condition cutanée

Bien nettoyer sa peau pour gérer l'eczéma quotidiennement 

La prise en charge de l'eczéma commence par une routine de nettoyage adaptée. Les dermatologues recommandent des bains tièdes et modérément courts pour ceux souffrant d'eczéma. Optez pour des nettoyants doux en remplacement du savon, évitant tout frottement excessif de la peau.

Après le bain, dès que la peau est minutieusement séchée, l'application d'une crème hydratante est essentielle. Intégrer du lait d'avoine à cette routine offre une double action préventive et apaisante contre les démangeaisons, contribuant ainsi à la gestion quotidienne de l'eczéma. Découvrez comment un nettoyage approprié peut jouer un rôle crucial dans le maintien d'une peau plus saine malgré les défis de cette condition cutanée.

L’hydratation contre la sécheresse cutanée de la dermatite atopique

Pour apaiser la peau sèche associée à la dermatite atopique, l'hydratation se révèle être la clé. Les experts recommandent l'utilisation régulière d'une crème hydratante sans parfum ni alcool, appliquée deux à trois fois par jour, en particulier après le bain. 

N'hésitez pas à solliciter les conseils avisés de nos pharmaciens professionnels dans le domaine de la santé pour des recommandations personnalisées sur l'hydratation de la peau en cas de sécheresse cutanée due à la dermatite atopique. Découvrez comment cette approche simple mais cruciale peut aider à maintenir une peau nourrie et résiliente face aux défis de la dermatite atopique

Ne pas gratter la peau qui démange

Lorsque la peau démange, l'instinct de se gratter est compréhensible, mais malheureusement, cette réaction peut aggraver les problèmes cutanés. Les micro-blessures causées par le grattage peuvent favoriser les infections, exacerbant ainsi la dermatite atopique. 

En tant que professionnels de la santé, nous préconisons une approche plus douce : privilégiez l'application de crèmes hydratantes froides ou de gels froids pour apaiser la peau sans compromettre son intégrité. 

Choisir des vêtements adaptés pour apaiser l'eczéma 

Dans le cas de l'eczéma ou d'une peau sensible, opter pour des vêtements amples en coton est vivement recommandé. Il est essentiel d'éviter les matières irritantes comme la laine, privilégiant ainsi le confort cutané. Pour éliminer les résidus de produits chimiques tels que le formaldéhyde, il est judicieux de laver les vêtements neufs avant de les porter, répondant ainsi aux besoins spécifiques des personnes concernées.

Le choix de la lessive revêt également une importance particulière. Optez pour des lessives douces, dépourvues de parfum et de colorant, afin de prévenir toute réaction cutanée. Cette approche délicate dans le choix des vêtements et des produits d'entretien textile vise à assurer un confort optimal pour ceux confrontés à l'eczéma

Évitez les allergènes pour éviter les poussées d’eczéma 

Bien que l'eczéma ne soit pas une réaction allergique, son impact peut être exacerbé en présence d'allergènes. Pour limiter les symptômes, il est crucial d'éviter certains déclencheurs courants, notamment d'origine alimentaire tels que les œufs, les produits laitiers, le blé et les aliments acides comme les tomates.

Outre les allergènes alimentaires, des facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle majeur. La poussière, la moisissure, les poils d'animaux et le pollen figurent parmi les déclencheurs potentiels de poussées d'eczéma

Le stress pour apaiser l’eczéma

Le stress peut jouer un rôle déterminant dans le déclenchement de poussées d'eczéma, soulignant l'importance de trouver des moyens efficaces pour le réduire. Notre exploration se focalise sur des stratégies concrètes pour atténuer le stress et l'anxiété, contribuant ainsi à une gestion proactive de l'eczéma. Des pratiques comme l'exercice physique, la méditation et des techniques de respiration sont des alliés dans la quête de la sérénité.

Protéger la peau : l’importance de l’application d’une crème solaire

Dans certaines circonstances, un coup de soleil peut exacerber l'irritation cutanée liée à l'eczéma. Afin de prévenir cette situation, l'application d'une protection solaire d'indice 30 revêt une importance cruciale. Nos experts recommandent d'étendre l'utilisation d'une crème solaire pour le visage à l'ensemble du corps, en plus du visage, afin de minimiser les risques d'irritation.

 

Il est essentiel de souligner que les composés présents dans les crèmes solaires pour le visage sont souvent moins allergisants que ceux des crèmes dédiées au corps. 


Naviguer à travers les défis de l'eczéma nécessite une approche holistique et proactive. Des conseils pratiques tels que le choix des vêtements, la gestion du stress, l'application de crèmes hydratantes et solaires sont des étapes essentielles pour une meilleure qualité de vie. Cependant, il est impératif de souligner que chaque personne réagit différemment. En cas de doute ou de symptômes persistants, il est vivement recommandé de consulter un professionnel de la santé, de préférence un dermatologue. Seul un spécialiste pourra offrir une évaluation personnalisée et des recommandations adaptées à la condition spécifique de chaque individu.

 

Sources : 

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https://pharmaciedelaplace-lesandelys.pharmavie.fr/actualites/1462-eczema-10-conseils-pour-mieux-vivre-avec-cette-maladie